Créer un site internet
Bienvenue au Khouliland

Histoire de pieds - comment soigner les pieds de votre Lévrier

Histoire de pieds

 

        Pensez à votre fidèle compagnon !  Vous êtes à l’aise dans  vos baskets ?  Quelle chance pour vous !  Votre lévrier, lui, marche sur ses soles, il n’a pas de caoutchouc pour le protéger.  C’est donc à vous de faire le nécessaire pour son confort.

 

         On peut toutefois se poser des questions à ce propos.

 

         Le standard nous donne une image précise du pied idéal : un pied de lièvre, bien sûr, bien serré, bien souple, bien joints est un must pour notre coursier.  C’est lui qui, en effet supporte le poids de l’animal. (voir article  ci-dessous).

 

        

         Avant de vous transformer en pédicure chinois, (les meilleurs au monde, dit-on) nous allons passer en revue toutes les misères donc pourrait souffrir notre ami.

 

         En effet, si œil de perdrix, cors, durillons et mycoses sont le propre de l’homme, votre lévrier a aussi son lot de problèmes :

 

        

 

Quelles sont les questions à se poser lorsque votre lévrier boite ?

 

         La première chose à faire, bien entendu, est d’examiner votre ami pour découvrir l’origine de son mal.  Vérifiez s’il n’y a pas d’épines, de punaises ou de coupures.  Il se peut aussi que ce soit une entaille sur le coussinet.  Palpez doucement et méthodiquement avec le pouce.  Un coussinet abîmé est très sensible à la pression.

 

         Vérifiez  si des petits cailloux ne se sont pas logés dans les espaces interdigitaux.  On pourra également découvrir la présence de nœuds très durs qui gênent votre lévrier.

 

         Des ongles trop longs, mal coupés ou blessés sont aussi responsables d’une boiterie.

 

         Chez d’autres, l’inconfort pourra venir d’une luxation, d’un gros doigt.

 

         Certains seront dérangés par l’arthrose ou l’arthrite.  Il vous faudra pour cela bien observer votre compagnon pour découvrir le secret de sa douleur :

 

q   Le lévrier a-t-il de la difficulté à se lever le matin ?

q   Un temps plus sec apporte t-il une modification ?

q   Le lévrier peut-il sauter, ou grimper les escaliers ?

q   Boite t-il quand il marche ? Quand il court ?

q   L’exercice apporte t-il une différence ?

q   La claudication est-elle intermittente ?

 

Grâce à votre perspicacité, vous serez en mesure d’aider le vétérinaire à cerner le problème et à poser un diagnostic précis, ainsi qu’un plan de soins.

 

 

         Traumatismes divers :

 

1.     Boiteries et claudications :

 

q   Corps étrangers : provoque douleurs et boiteries.  Le chien se lèche et mordille le coussinet blessé.  Il s’agit souvent d’épines, d’échardes ou de morceaux de verres.

Remède : s’armer de patience, d’une bonne lampe de poche et d’une pince.  Ôter l’esquille. Bien désinfecter : pommade à la propolis, ou application d’huile essentielle de lavande vraie (lavendula vera) ou de niaouli ou tee-tree (mélaleuca alternifolia ou quinquinervia).  S’il n’est pas possible d’ôter l’écharde, pensez à une application de cataplasme d’argile verte très épais (au moins 3 à 4 cm d’épaisseur, afin de permettre à la terre d’agir, pendant au moins une nuit).  Pour la facilité, recouvrir une feuille de plastic alimentaire et d’une bande de tissu.  Voir le lendemain matin : la force absorbante de l’argile devrait avoir eu raison du problème.

 

 

q   Blessures et coupures : en général, très douloureux.  Selon la gravité du cas, consulter le vétérinaire.  Si non, désinfection, après un bain de patte, et pose d’un pansement.

 

q   Inflammation des coussinets : fréquent chez certains chiens qui passent l’hiver en sédentaire.  Il y a lieu de ne pas baigner les pattes, car les coussinets sont ramollis.  On peut les durcir par application d’un produit à demander chez son vétérinaire.  Par précaution, il ne faut pas imposer au chien des entraînements trop vigoureux après une longue période de repos.

 

 

q   Kystes interdigitaux : cas douloureux dont on ne connaît   guère l’origine.  Une tumeur rougeâtre et luisante entre les orteils.  Cette tumeur est sensible, douloureuse, et continue à enfler jusqu’à ce qu’elle éclate, libérant un liquide rosâtre.  Traitement : voir le vétérinaire qui jugera de la gravité du problème.  En attendant, calmer la partie malade avec des bains d’eau chaude salée, des huiles essentielles à visée antibiotique en usage local (voir plus haut).  Ceux qui savent peuvent aussi magnétiser la partie malade (cela donne de  bons résultats – ne me croyez pas, essayez !!!). Une intervention chirurgicale et une prise d’antibiotiques pourraient néanmoins s’avérer nécessaire.

 

 

q   Les fractures : une fracture est le terme médical pour décrire la cassure d’un os.  La plupart des fractures sont dues à des accidents, mais il peut arriver qu’elles se présentent spontanément lorsque l’os passe par une modification pathologique, tel le manque de calcium ou un cancer qui ronge l’os.  Un pied fracturé est très gonflé et peut présenter un certain nombre d’entailles.  Le blessé souffre énormément.  Il est évident qu’il doit être examiné par un vétérinaire.  Laisser l’animal au grand repos.  La luxation ne doit pas être confondue avec une fracture.  Une luxation se présente lorsque le  membre est déboîté de son articulation.

 

 

q   Nos lévriers peuvent se fouler un doigt lors de courses où de jeux brutaux.  On appliquera alors un gel réparateur contenant des huiles essentielles anti-inflammatoires à raison de 10 %, telles que l’eucalyptus citron (eucalytus citriodora), la lavande vraie (Lavandula officinale), le romarin à camphre (romarinus camphora) , la gaulthérie couchée (gaulthéria procumbens) … Le cataplasme d’argile est aussi excellent dans ces cas. Et les hématomes se traiteront avec une huile essentielle d’Hélichryse italienne (Hélichrysum italicum) qui surprendra plus d’un par sa rapidité d’action (en massage local, deux ou trois gouttes dans une noisette de gel, de crème, ou un peu d’huile végétale). En cas de gros doigt chez les Lévriers titulaires d’un carnet de travail, le repos absolu est de rigueur.  Un gros doigt mal soigné peux saboter une superbe carrière.

 

 

-         Les attaques extérieures

 

         L’hiver, les routes et les trottoirs sont recouverts de sel pour faire fondre la neige et le verglas.  Ce produit est vraiment néfaste pour les coussinets.  On peut prévenir le problème de cette façon : graisser les coussinets avant chaque sortie avec de la glycérine, ou la « Pommade souveraine ».  Au retour de la promenade,  bien rincer les pieds de votre lévrier à l’eau tiède et bien sécher.

 

         L’été, il nous est arrivé à tous de rentrer avec du goudron plein les chaussures.  Le lévrier n’a pas été épargné lui non plus.  Il prendra un air dégoûté, secouera ses pattes dans  tous les sens pour vous faire comprendre que, vraiment, il vous faut faire quelque chose : le meilleur moyen est de baigner les endroits atteints avec un mélange d’eau salée tiède et d’huile d’olive.  Répéter l’opération si besoin est, bien rincer et bien sécher avec une serviette, voire un sèche cheveux sur la position tiède.

 

         Autre fléau de l’été : les aoûtats, ces petits parasites qui hantent nos pelouses.  Ils se présentent sous la forme de petits grains de couleur orange fluorescent.  Leurs   lieux de prédilection sont les endroit inter-digitaux, mais on peut les rencontrer également dans le nez ou encore aux oreilles.  Le lévrier se lèche et se mordille.  Il en résulte des chatouillements.  Le moyen d’attaque le plus simple est une pulvérisation du mélange d’huiles essentielles suivantes : H.E. Géranium rosat, Lavandula Spica, Melaleuca alternifolia (en partie égale).  La « Pommade souveraine » calmera les irritations et le prurit.  Mais  aussi un produit conseillé par votre vétérinaire. Comme leur nom l’indique ces petits vampires ne sont présents qu’a la fin de l’été.  Note : le mélange d’huiles essentielles cité plus haut est aussi valable contre les tiques : Appliquer simplement une goutte du mélange sur la tique, laisser agir et retirer celle-ci délicatement et entièrement. (Cela désinfecte la morsure  et asphyxie la tique).

 

 

LA LEÇON DE PEDICURE :

 

Petit matériel de base :    - une bonne pince à ongles : soit une pince coupe fil d’électricien, où une pince  dite « à guillotine ».  Les meilleures sont encore les pinces spéciales.  On les  trouve dans toutes les expositions et les grandes surfaces réservées aux animaux.  Il est indispensable qu’elle coupe fort et net.

 

-         éventuellement, une lime à ongle, des bâtonnets ouatés, une petite brosse à ongle, une paire de bons ciseaux, un peigne fin.

 

Pour plus de facilités, placez votre lévrier à bonne hauteur et sous un éclairage convenable.  Vous y verrez plus clair ; le confort n’est pas à négliger non plus et vos vertèbres vous en remercieront.

 

Vérifiez la sole : recherchez les corps étrangers dans les espaces interdigiaux.  Supprimez les nœuds pouvant s’y trouver.  Ecartez les  doigts et faites jouer les articulations pour que rien ne puisse vous échapper. 

 

Coupez les poils qui pourraient déranger le chien, avec des ciseaux, en effleurant les coussinets.  Il faut veiller à enlever la bonne quantité.  Trop nuit, trop peu également.  Laissez votre bon sens agir et respectez le standard de la race de votre lévrier.

 

Démêlez  si besoin est les poils  se trouvant dans les espaces inter-digitaux.  Coupez les poils en surnombre.

 

Utilisez la brosse à ongle pour éliminer les traces de terre éventuelles.

 

Vérifiez la longueur des ongles qui ne doivent pas gêner à la marche.

 

Les couper est une opération délicate : il faut veiller à ne rien endommager.  Si les ongles sont  clairs, rien de plus facile : on repère la partie vivante (rose) et on coupe franchement APRES.  Lorsque l’ongle est de couleur foncée, il faut repérer la longueur à couper au juger.  Il faut, pour cela  rester prudent.  On cherchera la partie de corne exacte à couper.  Si on a vu trop court, le sang coulera.  On l’arrêtera avec un coton imbibé d’eau oxygénée  appliqué quelques secondes sur la partie blessée, ou encore une goutte d’huile essentielle de camomille, ou de lavande.

 

Si la coupe de l’ongle n’est pas nette, on peut se servir de la lime pour rectifier le contour.  Ne pas oublier de vérifier les ergots, par la même occasion.

 

Voilà l’opération réalisée sans douleur.  Il est nécessaire de la répéter à chaque besoin.  On vérifiera tout particulièrement ce point délicat  chez les jeunes chiots, pour éviter qu’ils blessent les mamelles de leur mère, chez le chiot en croissance, pour éviter une mauvaise position du pied et lutter contre le « pied plat »,chez les chiens adultes pour éviter les ongles incarnés, les cassures toujours douloureuses, et chez les chiens sédentaires, qui n’usent pas suffisamment les ongles.  Les lévriers du troisième et quatrième âge  quant à eux, auront  besoins de vos talents, la déformation des pattes s’accompagnant d’un allongement parfois spectaculaire des ongles.  Cela gênant la marche et aggravant l’inconfort des rhumatismes.

 

Les lévriers d’expositions ou de courses auront, eux, droit à une vérification complète avant chaque sortie. Il est impératif que leurs pieds soient irréprochables, pour qu’ils puissent se livrer à fond.  Donc, pensez-y suffisamment tôt et méfiez-vous de ne pas occasionner de blessures involontaires.  Vous   joueriez vraiment tous les deux de malchance !!!

 

 

.